Aujourd'hui je regarde Mr. Nobody. On me l'a conseillé une centaine de fois, j'en ai oublié le résumé et je me dis que c'est parfait, j'ai bien envie de regarde quelque chose sans a priori. Et donc, on me l'a conseillé une centaine de fois, et j'ai aujourd'hui fini par être séduite, après un rapide check des images sur mon VLC player. Et aussi pour la présence de mon ex-amoureux d'adolescente, Jared Leto.
J'ai bien fait.
L'image est superbe, les dialogues subtiles, et la musique époustouflante de justesse.
On se perd dans l'oeuvre. Une multitude de rails de trains qui s'entremêlent. Les chemins sont brouillés, à en faire mal à la tête. On comprend vite qu'au coeur du film, il y a cette problématique angoissante et typiquement humaine : celle du choix. C'est l'effet papillon; comment un mot, un geste infime peut à tout jamais changer le cours de nos vies? Il y a le futur qui découlera de ce mot, de ce geste, et les autres futurs possibles Mr. Nobody les vit tous. Le film pose la question du réel.
Plus que le choix, il y a cet instant avant de décider, où tout est possible.
J'ai beaucoup apprécié ces thématiques, et malgré tout, comme dans Inception, le côté très décousu m'a dérangée. C'est probablement volontaire de le part de Jaco Van Dormael mais ce qui m'a froissée, c'est que je ne comprenais pas où l'on m'emmenait.
Mr. Nobody est le genre de films qu'on verra deux fois et d'avantage. On s'imprégnera plus encore des innombrables éléments la fois prochaine, et on en saisira probablement chaque fois plus la portée. Il est cette espèce de grosse machines aux milles infimes rouages. Déstabilisant, profond, singulier, c'est une petit chef d'oeuvre d'onirisme et de complexité.
S'il m'a rappelé Inception et Eternal Sunshine of the Spotless Mind par certains aspects, je crois bien qu'il peut en réalité n'être comparé à aucun autre.
Je suis vraiment contente que mes écrits te touchent.
J'ai un parcours de galère moins long que le tien mais bon...
J'ai eu mon Bac en 2010,des septembre je me retrouvais en faculté d'histoire de l'art. Seulement la ville, la mentalité des élèves, des profs m'ont completement déprimé. De plus mon couple battait de l'ail et à la maison ce n'etait pas la joie. J'ai arrété en decembre. Je suis tombée en dépression,j'ai du suivre une thérapie et un traitement,et j'en sors seulement. En févreier ma copine de 'époque me larguait. J'ai fait une terrible rechute alors que je commencais seulement à aller mieux et faire des recherches de fac. Je me suis donc retrouver un an a ne rien faire. Ce fut bien long. J'ai peiné à retrouvé une Fac cette année... Avec un statut de décrocheur et aucune note de l'an passé, ce fut trés dur ! J'ai finalementété acceptée à Paris 8 et à la sorbonne en ENEAD (enseignement à distance) j'ai préféré la deuxième option de peur d'avoir retard par rapport aux autres et les choses ont l'air de plutot bien se passer... Je peux enfin dire que je commence à remonter la pente. J'étais au fond du trou, vraiment. Et je souhaite que pour toi aussi les choses aillent mieux.